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Pourquoi je suis CONTRE le "véganisme"


Entre le réchauffement climatique grimpant, la recherche de pureté folle des tenants du "Health eating", la médiatisation du mouvement anti-spéciste, et le dogme du pacifisme radicale ; le véganisme fait une percée inédite dans notre civilisation ! Le mouvement vegan, qui apparaît outre-atlantique dans les années 40, a été inventé par un professeur de musique anglais, Donald Watson, fondateur de la Vegan Society, qui plaidait pour un mode de vie sans aucun produit d'origine animale. Telle est l'origine du mot. En 1948, la vitamine B12 est découverte. Aussitôt, les vegans se retrouvent sommés, par la Vegan Society, de se supplementer en cette vitamine essentielle au bon fonctionnement du métabolisme, afin d'éviter des risques de démences ou une baisse d'immunité, puisque les vitamines du groupe B participent à la fois au bon fonctionnement du système nerveux et à la formation des globules rouges (les cellules du sang chargées de transporter l'oxygène). Malheureusement, cette recommandation ne sera véritablement prise en compte que dans les années 60, période pendant laquelle l'association est dirigée par un hématologue. Quelques décennies plus tard, à la suite de la vague "paléo" et "pro-viande" qui a déferlée en occident entre 2010 et 2013, influencée par le livre de Lierre Keith intitulé The Vegetarien Myth, de nombreux avocats du végétarisme et du véganisme remettent leurs croyances en questions. Dans le livre de cette ex-végétarienne repentie, l'auteur plaide en la faveur d'une écologie responsable qui prend en compte l'importance fondamentale de la vie animale pour l'éco-système et la fertilisation des sols. Dans son ouvrage, une alimentation pleine de céréales raffinée et de produits ultra-sucrés semble être l'horizon indépassable de tous les adeptes du régime végétarien, sur lequel elle tape très (très) fort. Selon elle, les végétariens serait pleins de carences et, en voulant faire le bien, manqueraient cruellement d'éthique en excluant la vie animale de la chaine alimentaire. La solution ? Consommer de la viande, bien sûr ! Malheureusement, aucune mention n'est faite d'une alternative moins radicale que la sienne aux possibles carences alimentaires d'une diète excluant la chair animale, et au problème de déséquilibres environnementaux que cela suscite. Pourtant, de nombreuses études prouvent qu'à bien des égards, le végétarisme peut se montrer bien supérieure à l'alimentation moderne classique des pays développés. En maximisant les produits végétaux frais, le fait-maison, et en excluant la consommation d'animaux bourrés d'antibiotiques, le végétarisme a en réalité tous les ingrédients profitables à un mode de vie sain. De plus, en supprimant la viande de leur assiette, les végétariens ne se font plus complices de la souffrance animale qui a lieu dans les abattoirs et dans certains élevages (si vous n'êtes pas convaincu par cet argument, je vous conseille le visionnage du documentaire Cowspiracy).

Qu'en est-il de la santé ? L'équilibre alimentaire et donc la santé métabolique du végétarien peut être maximisé par une consommation intelligente de fruits mûrs et de légumes racines, participants à l'activité de la thyroïde, ainsi que par les produits animaux encore consommés ; comme les oeufs 🥚 , qui apportent un profil complet en acides aminés, le lait 🥛 (et ses dérivés), qui comble les besoins en calcium, et le miel 🍯, qui, bien que non-indispensable, est une source supplémentaire de fructose et de glucose de qualité. A mon sens, le seul risque encouru au végétarisme est l'anémie, ou faiblesse de la disponibilité du fer, surtout quand on sait que le taux d'absorption de la viande et des abats est supérieur à celui des produits végétaux (20/35 % contre 10/20 % ) et que de nombreuses fonctions de notre organisme dépendent de ce fer, en commençant par l'oxygénation des muscles et des organes. Cela pris en compte, je pense qu'être végétarien peut donc être viable sur le long terme, même si je ne crois pas que cela soit idéal, tant en terme d'écologie que de "compassion". Cela fera peut-être l'objet d'un futur article :) Bon, maintenant, quid du véganisme ? Le véganisme, qui exclut toute exploitation animale, promeut quant à lui un régime UNIQUEMENT basé sur les végétaux. Comme nous l'avons vu plus tôt, cela signifie que NI oeuf NI miel NI produits laitiers ne sont permis. Pour moi, cela n'est absolument pas viable, et la nature elle-même nous le fait comprendre, puisque les végans doivent non seulement se supplémenter en vitamine B12 mais AUSSI, et on l'oublie souvent, chercher dans de grosses assiettes de légumes feuilles ou d'oléagineux leurs apports en calcium, sans parler de la question du fer évoquée plus tôt qui, même si elle peut être résolue par la présence d'une bonne quantité de légumineuses (petits pois, haricots blancs, lentilles...), demande un apport suffisant en Vitamine C pour maximiser son assimilation, et ainsi "compenser"son faible taux d'absorption (10 à 20% pour le fer d'origine végétale, je le rappelle). Un vrai casse-tête ! A moins de boire des smoothies épinard/jus d'orange tout au long de la journée et de se faire des orgies de noisettes pour compenser l'absence de produits laitiers, je trouve assez difficile d'équilibrer son alimentation en minéraux essentiels tout en restant végan. De plus, les produits animaux sont naturellement plus denses en vitamines du groupe B que les végétaux. C'est un fait. Même s'il suffit de taper le mot "vitamine" sur Google pour se voir bombardé d'images de fruits et de légumes, ces derniers ont aussi des limites (la fameuse B12) et adopter un régime aussi extrême que le véganisme sans accompagnement médicale peut s'avérer très dangereux. Sans parler du fait que de nombreuses personnes se détruisent les intestins à cause des anti-nutriments contenus dans les oléagineux, les céréales, les légumineuses, et dans certains légumes. D'autres finissent déminéralisés jusqu'aux ongles. Certains en ont perdu des dents. Je vous invite à faire vos recherches... Je n'évoquerai pas toutes les raisons qui me détournent naturellement du véganisme, mais son accaparement par l'industrie du textile en est une autre. Les ersatz de plastique imitant la laine de mouton ou la soie ne m'évoquent rien de durable. En tout cas, ce n'est pas moi que vous verrez troquer du cuir pour du simili pétro-chimique qui se dégrade au bout de quelques mois. Les animaux ont une fonction. Traitons-les avec respect, utilisons-les avec amour, et acceptons une fois pour toutes qu'ils font partie de la chaîne alimentaire.

 
 
 

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